Le homard
En bref
Ce crustacé vivant sur des fonds rocheux se nourrit principalement de mollusques et de vers.
Un quota est imposé sur sa pêche afin d’en préserver l’existence.
On le distingue de la langouste par la présence de pinces imposantes et par une carapace moins épineuse. Le homard ressemble à l’écrevisse, mais celle-ci vit dans les eaux douces et est plus petite.
Quels sont les impacts sur cette espèce
Phase de construction :
- Le homard européen fréquente les côtes jusqu’à 200 mètres de fond. Il affectionne les zones rocheuses et est donc présent sur le Plateau des Bœufs et la zone du parc éolien, qui constituent une aire de frayère (zone de reproduction) de mai à juin ainsi qu’une zone de nourricerie (zone d’alimentation). Néanmoins le périmètre du parc éolien ne représente qu’une petite partie des zones de frayères et de nourriceries qui s’étendent sur des distances beaucoup plus larges.
- En phase de construction, cette espèce pourrait être relativement affectée par une augmentation de la turbidité lors du dépôt des « cuttings » (débris de forage). Néanmoins, cet effet est temporaire et le homard résiste très bien à des taux de turbidité élevés, l’impact sera donc faible.
- Concernant l’impact des émissions sonores lors du forage des fondations, les capacités auditives des crustacés sont peu connues à ce jour. Néanmoins certaines études réalisées en laboratoires semblent attester du fait que ces espèces sont peu sensibles au bruit et ont une capacité de résilience élevée une fois les travaux terminés. L’impact est donc considéré faible.
Phase d'Exploitation :
- En phase d’exploitation les impacts sont négligeables à faibles et les populations seront suivies durant toute la durée de vie du parc éolien.
Carte Identité
Nom scientifique : Homarus
Taille : de 23 à 50 centimètres
Poids : 700 grammes
Longévité : 50 ans
Particularité : c’est un animal solitaire