Le goéland marin

En bref

Lors de l’observation d’oiseaux, on parle souvent des goélands comme s’il s’agissait d’un oiseau unique.

La réalité est différente puisqu’il existe plusieurs sortes de goélands.

De son côté, le goéland marin se nourrit quasi exclusivement de ce qu’il trouve dans la mer et n’hésite donc pas à s’aventurer au large pour subsister. C’est un grand prédateur qui peut sans mal s’attaquer à l’océanite tempête par exemple.

Quels sont les impacts sur cette espèce

Phase de construction :

  • En phase de construction, les impacts sur le goéland marin seront négligeables.

Phase d'Exploitation :

  • Les goélands pélagiques sont considérés comme fortement sensibles à la collision. Il s’agit d’un groupe d’espèces régulièrement observées à des hauteurs de vol élevées, de l’ordre de plusieurs dizaines à quelques centaines de mètres de hauteur, combiné à une agilité limitée, à de nombreux vols nocturnes et à une grande proportion de temps passé en vol.
  • L’impact attendu par collision sur le goéland marin est donc qualifié de moyen à fort, mais les autres impacts en phase d’exploitation sont qualifiés de faibles.
  • Une mesure compensatoire visant prioritairement cette espèce permettra de compenser les mortalités par collision, tandis que des suivis spécifiques permettront d’en apprendre davantage sur les impacts réels du parc éolien en mer sur le goéland marin.

Carte Identité

Nom scientifique : Larus

Taille : 61 centimètres à 1,8 mètres d’envergure

Poids : entre 1 et 1,8 kilos

Longévité : 32 ans

Particularité : le goéland s’adapte aux villes et sait vivre loin des côtes