Le puffin des Baléares

En bref

Comme son nom l’indique, cet oiseau vient des îles Baléares, en mer Méditerranée.

C’est une fois la période de reproduction terminée qu’il décide de gagner l’Atlantique, puis la Manche. Le puffin des Baléares se rencontre donc au large de nos côtes en période migratoire.

Silencieuses en mer, les colonies n’en sont pas moins bruyantes la nuit avec leurs cris particuliers et leurs bavardages rauques.

Les Humains, les chats et les rats sont les principales menaces pour cette espèce qui est au bord de l’extinction. Aussi, d’importantes mesures de protection, comme l’installation de nids artificiels situés en lieu sûr, ont été mises en place pour le protéger.

Quels sont les impacts sur cette espèce

Phase de construction :

  • Le puffin des Baléares migre de l’archipel des Baléares pour remonter vers le nord, en traversant notamment le Golfe de Gascogne. Il est donc présent régulièrement en été et en automne aux alentours de la zone du projet, mais en effectifs globalement faibles.
  • Les principales zones d’estivage et de regroupement connues localement sont en effet situées au sud Vendée et dans le Mor Braz et sont distantes d’au moins 50 km de la zone du projet.
  • Durant la phase de construction, le puffin des Baléares pourrait être attiré par les lumières en mer, mais l’ensemble des impacts est considéré comme faible, l’espèce étant plutôt sensible à l’effet « barrière » en phase d’exploitation.

Phase d'Exploitation :

  • Le puffin des Baléares a une sensibilité très faible à la collision (principalement en raison de sa très faible altitude de vol). L’impact est donc faible.
  • Concernant « l’effet barrière » qui peut engendrer des changements comportementaux (changement de zone d’alimentation, modifications des trajets migratoires) et des dépenses énergétiques accrues (dues à l’allongement des trajets) pouvant entraîner l’affaiblissement des individus, le puffin des Baléares est considéré comme y étant sensible. L’impact est donc considéré comme moyen, et un suivi spécifique de cette espèce à l’aide de GPS miniaturisés permettra d’acquérir des connaissances fines sur les impacts du parc éolien sur l’espèce.

Carte Identité

Nom scientifique : Puffinus mauretanicus

Taille : environ 90 centimètres d’envergure

Poids : 500 grammes

Longévité : 500 grammes

Particularité : il aime faire son nid sur les îles, dans les grottes ou les crevasses rocheuses