Le guillemot de Troïl
En bref
Pour un néophyte, cet oiseau peut a priori ressembler à un petit pingouin à cause de ses couleurs et de sa façon de se tenir debout. Mais c’est une fausse impression ! Observons-le de plus près…
Avec son long bec et sa queue pointue, le guillemot de Troïl est un plongeur hors-pair. Il peut même aller pêcher à plus de 100 mètres de profondeur.
Comme d’autres oiseaux, il niche en vastes colonies, ce qui est impressionnant lorsqu’on l’observe de loin.
Quels sont les impacts sur cette espèce
Phase de construction :
- La zone du parc éolien est située au sein d’un vaste secteur fréquenté par des effectifs non négligeables entre octobre et avril et qui s’étend vers le large, à l’ouest et au sud-ouest de l’île d’Yeu (jusqu’à 50 km, sur des fonds de profondeurs 30 à 80 m).
- En phase de construction, des effets de « déplacement » sont probables mais concerneront une proportion limitée des populations hivernant localement. L’impact est néanmoins considéré comme moyen.
Phase d'Exploitation :
- Les guillemots de Troïl sont très faiblement concernés par des risques de collision, cette espèce volant majoritairement au ras de l’eau et donc en dessous du rayon de rotation des pales.
- En revanche, ils peuvent être affectés par la modification de trajectoires en vol (effet barrière) mais surtout par les effets « déplacement » et « modification d’habitat », montrant parfois un évitement marqué des abords de certains parcs éoliens. Ils peuvent ainsi, durant l’exploitation du parc éolien, se priver d’une zone qui pouvait leur être utile auparavant (zone de repos, d’alimentation…).
- L’impact par « déplacement » et « effet barrière » est considéré comme moyen pour cette espèce, tandis que l’impact par « collision » est négligeable.
Carte Identité
Nom scientifique : Uria aalge
Taille : 61 à 73 centimètres d’envergure
Poids : 850 à 1130 grammes
Longévité : 32 ans
Particularité : ses œufs sont en forme de poire et ne peuvent donc pas tomber des falaises