Le pingouin Torda
En bref
Le pingouin Torda fait partie de la famille des alcidés, tout comme son cousin le guillemot de Troïl. On peut d’ailleurs aisément les confondre, mais le pingouin Torda dispose d’une allure plus élancée et est reconnaissable à sa collerette blanche sur le bec.
La différence majeure par rapport au manchot : le pingouin Torda peut voler !
Malheureusement, cette belle espèce est l’oiseau marin le plus menacé de France. Il n’en reste que 25 couples… et ceci est essentiellement dû aux pollutions aux hydrocarbures et aux captures accidentelles dans des filets de pêches. Néanmoins, la population mondiale se porte bien.
Quels sont les impacts sur cette espèce
Phase de construction :
- La zone du parc éolien est fréquentée par l’espèce entre octobre et avril.
- En phase de construction, des effets par « déplacement » seront possibles mais concerneront une proportion très limitée des populations hivernant localement.
- Néanmoins, l’espèce étant présente en effectifs moindres que le guillemot de Troïl, l’impact est considéré comme faible.
Phase d'Exploitation :
- Les pingouin Torda sont très faiblement concernés par des risques de collision, cette espèce volant majoritairement au ras de l’eau et donc en dessous du rayon de rotation des pales.
- En revanche, ils peuvent être affectés par la modification de trajectoires en vol (effet barrière) mais surtout par les effets « déplacement » et « modification d’habitat », montrant parfois un évitement marqué des abords de certains parcs éoliens. Ils peuvent ainsi, durant l’exploitation du parc éolien, se priver d’une zone qui pouvait leur être utile auparavant (zone de repos, d’alimentation…).
- L’impact par « déplacement » et « effet barrière » est considéré comme faible pour cette espèce, tandis que l’impact par « collision » est négligeable.
Carte Identité
Nom scientifique : Alca torda
Taille : 60 à 69 centimètres d’envergure
Poids : entre 500 et 750 grammes
Longévité : 20 ans
Particularité : il pêche en groupe en plongeant dans des bancs de poissons